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Le plaisir de la gravure avec un laser fibre !
GRAVURE LASER FIBRE
10/21/2025


Le plaisir de la gravure avec un laser fibre
Depuis que j’ai découvert la gravure laser, j’ai toujours été fasciné par la précision et la beauté des résultats qu’on peut obtenir. Mais il faut avouer qu’entre les différents types de lasers — CO₂, diode, fibre — on peut vite s’y perdre.
Et pourtant, lorsqu’on commence à s’intéresser à la gravure sur métal, un type de machine s’impose : le laser à fibre.
Dans cet article, je vais te parler d’une machine que j’utilise régulièrement à l’atelier : le GWEIKE G2 Pro 30W, un laser fibre compact, puissant et étonnamment polyvalent. Je vais t’expliquer comment fonctionne ce type de laser, ce qu’on peut en faire, et surtout te partager mon expérience personnelle : mes essais, mes réussites, mes erreurs — bref, le plaisir de la gravure au quotidien.
Comprendre la gravure laser à fibre
Avant de plonger dans le vif du sujet, il faut comprendre ce qui fait la spécificité du laser à fibre.
Contrairement aux lasers CO₂, très utilisés pour le bois, le cuir ou l’acrylique, le laser à fibre travaille avec une longueur d’onde de 1064 nanomètres. Cette lumière, invisible à l’œil nu, est parfaitement absorbée par les métaux, ce qui permet de marquer, colorer ou même creuser la matière avec une précision impressionnante.
Un laser à fibre fonctionne à partir d’une fibre optique dopée à l’ytterbium qui amplifie la lumière jusqu’à créer un faisceau extrêmement concentré. Ce faisceau est dirigé vers une tête galvanométrique (“tête galvo”) qui déplace les miroirs à très grande vitesse pour graver la surface selon le motif envoyé par le logiciel.
Résultat : une vitesse de gravure qui peut atteindre plusieurs milliers de millimètres par seconde, une finesse de trait quasi microscopique, et un rendu net, permanent, inaltérable.
Pour faire simple : si tu veux graver du métal, c’est la technologie idéale.
Pourquoi j’ai choisi le GWEIKE G2 Pro 30W
J’ai longtemps hésité avant de me lancer dans l’achat d’un laser à fibre. C’est un investissement, et surtout une technologie assez différente des autres types de lasers que j’avais déjà testés.
Mais après avoir étudié plusieurs modèles, mon choix s’est porté sur le GWEIKE G2 Pro 30W.
Ce qui m’a séduit, c’est son équilibre entre puissance, précision et compacité.
Avec ses 30 watts de puissance, sa zone de travail de 150 × 150 mm, et sa vitesse annoncée de 15 000 mm/s, c’est une machine pensée à la fois pour les makers curieux et pour les artisans qui veulent un outil fiable.
Autre point fort : elle dispose d’un système de mise au point électrique qui simplifie énormément les réglages de hauteur. Ceux qui ont déjà passé de longues minutes à chercher le bon focus comprendront à quel point c’est pratique !
Et puis, disons le clairement : elle est belle. Son design soigné, ses matériaux robustes et sa finition donnent une vraie impression de qualité.
Les premiers pas : découverte et réglages
Comme toute nouvelle machine, le GWEIKE G2 Pro demande un peu de patience au départ.
La première étape, c’est d’installer le logiciel de pilotage. Ici, on utilise EzCad, un logiciel très complet, un peu austère visuellement, mais redoutablement puissant une fois qu’on le comprend.
J’ai passé plusieurs heures à tester différents paramètres : puissance, vitesse, fréquence, nombre de passes... Et c’est là que le laser fibre révèle toute sa richesse.
Chaque matériau réagit différemment. Par exemple :
L’acier inoxydable prend un très beau noir profond avec les bons réglages de fréquence.
Le laiton offre un contraste doré superbe après quelques passes bien calibrées.
L’aluminium brut se marque plus facilement qu’on ne le croit, mais il faut jouer sur la densité du trait pour éviter les reflets.
Ce que j’ai aimé dès le départ, c’est la précision du faisceau.
Même les motifs les plus fins ressortent parfaitement nets. Et quand on grave des textes de quelques millimètres seulement, la lisibilité reste impeccable.
Les réglages essentiels : là où tout se joue
Avec le temps, j’ai compris que la réussite d’une gravure dépend surtout d’un bon équilibre entre plusieurs paramètres :
La puissance : c’est l’énergie du faisceau. Trop faible, la gravure est à peine visible ; trop forte, on brûle la surface.
La vitesse : plus on va vite, moins le laser reste longtemps au même endroit — donc moins il creuse.
La fréquence d’impulsion (en kHz) : elle influence la texture du rendu.
Le nombre de passes : pour creuser en profondeur, mieux vaut multiplier les passages à puissance moyenne que forcer sur un seul tir.
Et surtout : le focus.
Une mauvaise mise au point, même de quelques dixièmes de millimètre, et la gravure perd immédiatement en netteté. Avec le système de mise au point électrique du G2 Pro, c’est un vrai confort.
Autre conseil : note toujours tes réglages. Chaque métal, chaque finition, chaque projet a ses propres préférences. Avec le temps, tu te constitues une bibliothèque personnelle de “profils de gravure” qui t’éviteront bien des essais.
Les matériaux compatibles
Le GWEIKE G2 Pro 30W excelle sur les métaux. Voici ce que j’ai testé jusqu’ici :
Acier inoxydable : parfait pour des gravures contrastées et durables.
Aluminium : gravure rapide, marquage clair, attention à la réflectivité.
Laiton : excellent rendu, très esthétique.
Cuivre : un peu plus difficile à cause de la conductivité, mais faisable avec les bons réglages.
Titane : superbe rendu coloré possible (avec les bons paramètres de fréquence).
Sur les plastiques techniques (ABS, POM, etc.), on peut parfois obtenir des marquages nets, mais tout dépend de la composition chimique.
En revanche, le bois, le cuir ou l’acrylique ne donnent pas de bons résultats avec un laser fibre : la longueur d’onde n’est pas adaptée, et la gravure est souvent irrégulière.
l'acrylique peut fonctionner mais en basse puissance, il y aura du relief, ce qui peut être intéressant des fois. Attention aux émanations.
La qualité des résultats
Ce qui m’a le plus impressionné avec cette machine, c’est la finesse de gravure.
Même en zoomant à la loupe, les traits restent nets. Sur certaines pièces, la gravure semble presque imprimée.
En ajustant les paramètres, on peut obtenir trois types d’effets principaux :
Le marquage de surface : idéal pour des logos ou numéros de série.
La gravure profonde : plusieurs passes pour creuser le métal (jusqu’à 1-2 mm selon le matériau).
Le marquage en couleur (sur inox ou titane) : avec un laser MOPA, on peut créer des reflets colorés par oxydation, mais le G2 Pro permet déjà de jolis effets visuels.
La sécurité et l’entretien
Travailler avec un laser fibre, ce n’est pas anodin.
Le faisceau est invisible et extrêmement puissant — il peut endommager les yeux instantanément. Il faut donc porter des lunettes de protection adaptées à 1064 nm et éviter toute réflexion du faisceau sur des surfaces brillantes.
J’ai aussi installé un système d’extraction des fumées, car certaines gravures dégagent de petites particules métalliques ou des vapeurs désagréables.
Côté entretien, la machine demande peu de soin :
Nettoyer régulièrement la lentille de sortie.
Vérifier le bon alignement du faisceau.
Éviter la poussière dans la tête de gravure.
Et surtout, laisser refroidir la machine après de longues sessions. Même si le refroidissement à air est efficace, une pause de temps en temps prolonge la durée de vie du module laser.
Ce que j’aime dans l’expérience au quotidien
Ce que j’apprécie le plus avec le GWEIKE G2 Pro, c’est la liberté créative qu’il offre.
Je peux graver une plaque signalétique, un bijou, un couteau, une pièce mécanique ou un simple porte-clé avec le même niveau de précision.
C’est un vrai plaisir de voir un design numérique prendre vie sur du métal.
Chaque gravure a quelque chose de magique : cette sensation de transformer la matière, sans contact, juste par la lumière.
Et quand je vois les résultats sur certaines pièces — la profondeur, le contraste, la netteté — je me dis que cette technologie, autrefois réservée à l’industrie, est désormais accessible à tous ceux qui veulent créer.
Découvre mes tests et démonstrations sur ma chaîne YouTube : L’Atelier by ArdZ
Les limites et les petits défauts
Aucune machine n’est parfaite, et le G2 Pro ne fait pas exception.
Le logiciel EzCad peut dérouter au début : son interface paraît datée, et il demande un peu de rigueur dans les fichiers importés (formats, calques, unités).
De plus, la zone de travail reste limitée (150 × 150 mm). Pour des gravures plus grandes, il faut fractionner le motif ou investir dans une tête motorisée avec table XY.
Enfin, la gravure profonde demande du temps : même si la vitesse est élevée, creuser plusieurs millimètres dans le métal reste un processus lent.
Mais ces limites n’enlèvent rien au plaisir d’utilisation. Une fois la machine maîtrisée, elle devient un outil fiable et inspirant.
Conclusion : une machine qui donne envie de créer
Avec le GWEIKE G2 Pro 30W, j’ai redécouvert le plaisir de la gravure — celui d’expérimenter, de tester, de rater parfois, mais surtout de réussir des pièces uniques.
C’est une machine que je recommanderais sans hésiter à ceux qui veulent passer un cap dans leur pratique : makers, artisans, bijoutiers, graveurs, ou simples passionnés de création métallique.
La courbe d’apprentissage existe, mais elle en vaut la peine. Et une fois qu’on a goûté à la précision d’un laser fibre, difficile de revenir en arrière.
Pour aller plus loin
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